Plonger vers l'or!

Sylvie
9 août 2016
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En 1984, il n’y avait pas de cellulaire, pas de Jeux olympiques qui coûtaient les yeux de la tête, c’était une autre époque.

J’avais pris l’autobus pour me rendre à l’aéroport pour aller à mon camp d’entraînement à Phoenix. J’appelais mes parents une fois par semaine pour leur dire que tout allait bien (les appels longues distances coûtaient très chers!).

Lorsque j’ai gagné, mon frère Marc-André a dit à mes parents au téléphone, « Pourquoi vous ne nous avez pas dit qu’elle était aussi bonne que ça, on serait allé aux Jeux pour la voir ». :)

C’était il y a 32 ans. Peu de journalistes couvraient le « sport amateur », il fallait même que j’explique aux gens ce qu’était la discipline du plongeon.

Aujourd’hui, aux Jeux de Rio, il y a plus de 20 000 journalistes, deux fois plus que le nombre d’athlètes. Maintenant, il y a les médias sociaux qui nous permettent de tout savoir de la vie de nos athlètes et ce, presque en direct.

Il y a 32 ans, à l’âge de 20 ans, j’étais dans ma bulle olympique, il faisait soleil, le ciel était bleu azur et je m’apprêtais à plonger vers l’or! Aujourd’hui, avec l’omniprésence des médias, c’est un défi de taille pour un athlète de pouvoir se concentrer sur sa performance et s’isoler des milliers de distractions qui viennent avec les Jeux.