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Double saut périlleux, la peur au ventre!

  • Sylvie
  • 12 août 2016
  • 2 min de lecture

La reine des Jeux 1984 en gymnastique artistique était Mary Lou Retton, celle de Londres, Gabrielle Douglas et à Rio, son nom est sur toutes les lèvres, il s’agit de Simone Biles. La « puce » de 1m45 est en train de tout rafler sur son passage.

Digne des histoires à succès aux États-Unis, Simone est née d’une mère toxicomane, adoptée par ses grands-parents et a découvert la gymnastique lors d’une sortie au club de gymnastique local avec la garderie.

Assise dans les estrades à observer cette puce explosive qui fait des doubles sauts périlleux avec doubles vrilles avec une facilité déconcertante… je me suis dit que tout paraissait beaucoup trop facile pour que le public comprenne le travail qu’il y a derrière chacun de ces mouvements.

Le plongeon, la gymnastique ou le trampoline demandent un courage énorme de la part de l’athlète uniquement pour apprendre tous ces nouveaux mouvements. Les athlètes vivent des sensations fortes à chaque entrainement.

On a beau posséder toutes les caractéristiques d’un excellent gymnaste ou plongeur, soit grandeur, poids, souplesse, musculature, si vous n’avez pas un courage à toute épreuve, votre carrière s’arrêtera le jour où votre entraineur vous parlera d’un double salto ou d’un 1 ½ avant double vrille sur le tremplin 3 m… et si vous avez le vertige, au deuxième cours, vous allez réaliser que ce sport n’est pas pour vous :)

On parle beaucoup de records qui sont repoussés au stade ou dans la piscine, mais lorsqu’il est question de sport d’acrobatie, ce sont les degrés de difficultés qui augmentent et avec ça, les dangers et la peur qui nous traque. Combien d’entrainements passons-nous à angoisser puisque nous devons repousser nos limites et apprendre une autre figure si nous voulons suivre la compétition !

Les gens regardent les Jeux olympiques et les mouvements exécutés en plongeon, trampoline ou gymnastique semblent tellement faciles qu’on oublie qu’il y en a eu des chutes et des atterrissages douloureux pour apprendre et perfectionner ces mouvements extraordinaires.

Oui, j’en ai fait des « flats » dans ma vie de plongeuse, beaucoup plus que de figures parfaites. Des bleues, j’en ai eu des orteils à la tête et j’entends encore mon entraîneur qui me répète : « Il ne faut pas terminer l’entraînement sur une mauvaise note ! Remonte sur le tremplin et refais ton plongeon ». On l’écoute…la peur au ventre.

C’est aussi ça, la préparation Olympique !

Ciao

Sylvie

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